Laat me uit het verslagboek van de Academieraad van 18 december 1882 een tekst aanhalen, waarvan ik fotocopies jaren geleden van het archief van de RUG mocht ontvangen.
Nadat het 6de agendapunt is afgehandeld gaat het geschreven verslag verder:
Le Conseil aborde ensuite son ordre du jour,
portant: « Poursuite disciplinaire contre un étudiant »
Monsieur le Recteur expose les faits :
Des désordres assez sérieux viennent de se
produire dans la faculté de philosophies et lettres. Les leçons de psychologie
sont suivies cette année par une institutrice des écoles communales de Gand, Mlle
Verhelst. On a réservé à cette dame l’extremité du premier banc et a, pour
voisin immediat, M. Van Geyt. Le 12 Décembre, un étudiant roumain, M. Emile
Buzerano fait peu attitude jusque là, vint assister au cours, et voulut s’installer
à côté de Mlle Verhelst, entre celle-ci et M. Van Geyt. Repoussé, il
renouvela sa tentation le lendemain, mais sans plus de succès. La résistance qu’on
lui opposait irritra vivement M. Buzerano, qui pour s’envenger, eut recours à la violence. Il s’introduisit de
force entre deux de ses condisciples assis au premier banc, injurià, menaça
même ses voisins et trouble l’ordre au point que M. le professeur Merten se vit
obligé d’intervenir et dût suspendre, pendant quelques instants, la leçon déjà
commencée. Des scènes semblabes se reproduisent le 14 Décembre. Mès déterminent
une rise dans laquelle M. Buzerano fut légèrement blessé au visage. C’est de
ces violences que celui-ci est appelé à répondre devant le conseil académique,
en même temps que de la conduite inconvenante qu’il a tenu envers Mlle
Verhelst, la cause première et involontaire de tous ces désordres. Il a
gravement manqué du respect qu’il lui devait, en essayant d’établir avec elle
un commerce épistolaire, s’efforçant avec une insistance blessante et par des
moyens peu délicats une lettre que elle ne voulait pas. De pareils procédés,
dit M. le Recteur, appellent une répression sévère : le bon ordre l’exige ;
L’émotion est grande parmi les étudiants et elle fait craindre de nouveaux
troubles, si bonne et prompte justice n’est pas faite.
Après cet exposé, M. Buzerano est introduit,
pour être entendu dans ses explications. Il avoue ses violances à l’égard de
ses condisciples. Seulement il prétend qu’elles ont été provoquées par des
injures qu’on lui a adressées. Il reconnait également la tentative de
correspondance avec Mlle Verhelst ; mais, affime-t-il, la
lettre qu’il a voulu lui glisser n’était pas de lui ; elle était l’ œuvre d’un
ami , auquel il servait d’intermédiaire, et ne contenait d’ailleurs rien dont Mlle
Verhelst put s’offenser. – Sur interpellation de M. le Recteur , il fait
connaitre les noms de quelques étudiants : M.M. Retsin, Poelman, Behrens,
Verschorren, qui pourront témoigner de la vérité de ses dires. Ces messieurs
qui avaient déjà été entendus dans l’ enquête préparatoireouverte par M. le Recteur,
sont interrogés de nouveau, ainsi que M.
Van Geyt. Leurs déclarations ne confirment pas les allégations de M. Buzerano.
Après qu’ils sont retirés, le conseil délibère à huis clos, et après court
échange d’observations, adopte à l’unanimité la résolution suivante :
Le Conseil académique,
Attendu que M. Buzerano, Emile, de Bacou
(Roumanie) s’est conduit d’une manière hautement inconvenante à l’une des cours
de la faculté de philosophie et lettres ;
M. Buzerano entendu ainsi que les témoins cités par lui ;
Vu l’article 24 de la loi du 15 juillet 1849 ;
prononce conte le dit M. Buzerano, Emile, la suspension, pendant un mois à partir de ce jour, du droit de fréquenter les cours ;
Décide que la présente délibération sera affiché ad valvas.
M. Buzerano entendu ainsi que les témoins cités par lui ;
Vu l’article 24 de la loi du 15 juillet 1849 ;
prononce conte le dit M. Buzerano, Emile, la suspension, pendant un mois à partir de ce jour, du droit de fréquenter les cours ;
Décide que la présente délibération sera affiché ad valvas.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est
levée à cinq heures.
Le sécretaire Le
recteur
3 opmerkingen:
Mr Verhelst,even vetalen als het kan,Frans kent mij,ik kan geen frans,weet Je wel !
Grtn,Rene.
Hoi René,
In de XIXde eeuw was de universiteit van Gent nog franstalig. De unief is pas in 1930 vernederlandst.
Hoedanook, als je de vertaalmogelijkheid van Google https://translate.google.com/?hl=nl#fr/nl/
gebruikt, krijg je een vertaling die je een idee geeft over de inhoud van de tekst.
Om even samenvatten. Een student viel de studente lastig. Er kwam een vechtpartij van, en de betrokken student werd geschorst.
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